AU GUI L'AN NEUF
Plante
sacrée des anciennes peuplades d'Europe, le gui, nommé parfois
« bois de la Sainte Croix », est la plante des druides
qui guérit de tous les maux et protège les maisons du mauvais sort.
Pour les Gaulois, il a le pouvoir de donner la force et
l'invincibilité, de donner la fécondité et d'être un remède
contre tous les poisons. La grande fête du gui était célébrée à
la période du solstice d'hiver où il était coupé par un prêtre à
l'aide d'une faucille d'or. « O Ghel an heu », le blé
germe ! Cette expression celtique fut déformée au Moyen-Âge,
époque où le sens profond du rite s'était perdu et donna le fameux
« au gui l'an neuf », associé aux présentations de vœux
et à la coutume de s'embrasser sous le gui. Le rameau de gui
ouvrirait, selon la mythologie grecque, les portes de l'enfer et
symboliserait la lumière permettant de triompher des ténèbres.
Éternellement vert, on l'associe à l'immortalité et à la
prospérité tout comme le houx, son compagnon de fêtes aux boules
rouges.
Faute de pouvoir vous embrasser sous la "boule de gui",
je vous souhaite une excellente nouvelle année !
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